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samedi 16 juin 2018

Défendons la liberté et la pêche!




"L'homme, un prédateur naturel et culturel.."

Où l'anti  "Spécisme" Où est "spéciste" celui qui ne croit pas l'être.

Nombreux sont les médias actuels à relayer et à donner de l'écho à une "attitude" que nous "devrions" combattre, le "spécisme" , copié sur le racisme ou  le sexisme, cette attitude considèrerait que l'homme est au dessus de la vie animale qu'il est supérieur pas nature et peut dominer ainsi la nature.
Non seulement cette assimilation  est  absurde car comparaison n'est pas raison.   Ce serait assimiler  les mouches, moustiques, et autres bactéries victimes de notre vindicte, aux femmes harcelées et africains victimes de la Traite. A un moment ou à un autre il faudra placer une limite à la notion de "personne" ou de "souffrance".  Pourquoi seulement la vie animale? pourquoi pas les plantes? et bientôt l'univers entier.
Certains même se proclament "animalistes", pourquoi alors cette limite? sont ils capables de définir scientifiquement un animal? Tous les animaux ? Seulement certains?   L'argument massue est  la perception de la souffrance qu'auraient les animaux, mais là encore si pour les mammifères il y a à peu près consensus, pour les poissons reptiles  batraciens?  Mais si on admet un tel argument la logique est de criminaliser tous les prédateurs.  On voit où cela peut amener, à l' anti écologie-totale
Ensuite considérer que l'homme ne peut plus  être le prédateur  (et même le super prédateur) qu' il a été dans toute son histoire depuis les origines c'est bien du "spécisme" car c'est finalement considérer que l'homme n'est pas un animal, qu' il est de nature différente et que lui seul peut choisir de quitter sa fonction naturelle.  ("L'homme n'est pas un animal" voyez où cette affirmation peut mener, elle rejoint les affirmations créationnistes et l' antidarwinisme, les   théories les plus obscurantistes)
Au contraire, accepter, assumer, en toute conscience et responsabilité notre rôle dans la nature animale dont nous faisons totalement partie , c'est justement ne pas être "spéciste", c'est reconnaître que chaque animal, que ça plaise ou non a sa place dans l'écosystème: "mangé ou/et être mangé".
Notre responsabilité, parce que nous sommes doués de " raison et d'amour"  (Victor Hugo), c'est d' étudier, comprendre, protéger les milieux naturels. Aimer la vie animale ou végétale ou minérale c'est lutter contre les destructions inutiles; c'est toujours, par la Raison, évaluer le pour et le contre dans un aménagement impactant ces milieux mais aussi pouvant permettre à l'humanité de vivre.  Fallait-il combattre le paludisme endémique en Camargue et  dans la vallée du Pô? Cette lutte a eu des impacts nuisibles sur l'environnement, mais d'autre part elle a sauvé un nombre considérable d'enfants.  Toujours peser le pour et le contre...Faut-il interdire la pêche? En relâchant tout ou une partie de ses captures? C'est pourtant un moyen avéré de limiter et d'effectuer un choix dans le prélèvement, de la même manière que le prédateur attaque de façon privilégié la proie malade ou faible.
Quand un enfant apprend à pêcher, qu' il voit le bouchon plonger qu' il ferre, qu' il capture le vairon pour le relâcher, est-il si différent du jeune renard du jeune félin qui par jeu  (essentiel dans son apprentissage de prédateur) joue avec le campagnol en le laissant échapper. Le renard est il cruel? pas plus que l'enfant ou le pêcheur de loisir. Poser même la question de cruauté dans ces jeux est un non sens écologique et culturel.
En fait Je pense que derrière ces militants "d'une noble cause"(?): "la vie animale sanctifiée", se cache une  approche "spirituelle" ou plutôt "spiritualiste" plus ou moins liée à des pratiques religieuses  (Hindouisme, Bouddhisme, Vitalisme,  christianisme intégriste, qui sont tout à fait respectables quand elles restent  du domaine privé et  de la conception spirituelle et morale de chacun.
Mais quand ces groupes "utilisent", (au sens fort de manipuler) la démocratie pour imposer leur conception de la "Vie" à la société, on rentre bien dans une pratique prosélyte et "illibérale" de la démocratie. Quand des groupes d'activistes militent contre le  "no-kill" à la pêche ou pour une réglementation encore plus draconienne de la Chasse, ce n'est pas pour ces "points de détails", c'est réellement à terme  pour faire interdire toutes ces activités. D'ailleurs certains (assez puissants pour se faire entendre dans les médias, cf. "la campagne publicitaire dans le Métro") militent pour une interdiction totale de l'élevage, les activistes Végan en sont là.  Que certains pour des raisons morales éthiques ou autre  refusent de manger des produits d'origine animale de pêcher de chasser, nos libertés sont là pour protéger ce droit, mais que ceux-ci au noms d'arguments souvent biaisés cherchent à imposer ces pratiques à la société entière ne peut qu'aboutir à un nouveau totalitarisme.
Argumenter en  considérant que l'élevage menace la planète c'est oublier que les prairies, ou  les alpages en montagne ont un rôle écologique et économique majeur. Imagine-t-on les Alpes sans troupeaux? (Note: remarquez que les mêmes activistes défendent les circuits courts!!!)

Malheureusement en face d'idéologues et de fanatiques la Raison ne peut être entendue.


Une Citation fort instructive:



"...D'après les données archéologiques et les analyses biogéochimiques, les Australopithèques, robustes et graciles, et les premiers représentants du genre Homo d'Afrique étaient des omnivores opportunistes, consommateurs de plantes, d'invertébrés, mais également, dans une moindre mesure, de mammifères. Ces premiers Hominidés étaient suffisamment organisés pour dérober aux carnivores des morceaux de proies encore riches en viandes et les rapporter auprès de caches d'outils en pierre ou dans leur habitat pour les dépecer et les consommer. Alors, s'ils étaient capables de s'emparer de carcasses fraîches, ce qui nécessite certaines aptitudes, ils pouvaient tout aussi bien chasser de petites proies ou des jeunes animaux, à la main comme le font certains chimpanzés et babouins, ou à l'aide de pierre. Par ailleurs, pour Nicholas Toth, le développement, vers 2 millions d'années, des outils lithiques qui attestent de l'acquisition de capacités cognitives typiquement humaines résulterait d'un changement dans l'exploitation des ressources alimentaires, avec une consommation accrue de viande. À la même période, le climat change, une aridification entraîne l'apparition de nouvelles niches écologiques, dont la savane que les Hominidés ont rapidement occupée..."


Marylène Patou-Mathis
"Dans mangeurs de viande"



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