Présentation du torrent des Ayes pour "Rivières Sauvages"

Dossier de Présentation pour "Rivières sauvages"

Le torrent des Ayes et de l'Orceyrette (prononcez "Aïlles")

(Villar Saint Pancrace 05100)

"Cet affluent de la Haute Durance prend sa naissance vers les Chalets de  l'Alp, sous le Pic de du PEYRE EYRAUTE 2903 (Ign)et de MARAVOISE, il se compose en fait du torrent des Ayes proprement dit et de son affluent rive gauche le torrent de l'Orceyrette; le torrent des Ayes descend du col du même nom, important passage du briançonnais vers le Queyras  (GR5  plus court que l'Izoard).

De la confluence avec la Durance à Briançon (Zone sud, sous la station d'épuration) au lac artificiel qui présente un seuil de quelques mètres (sans être expert) la continuité biologique est assurée et les cascades naturelles ne dépassent pas  les quelques mètres (gros blocs rocheux).

Le lit présente une succession de zones raides en gorge en milieu forestier où blocs et vasques alternent, et de zones plus calmes sur les replats (les plans) Plan Perron par exemple.

Les roches sont essentiellement (sauf sur l'aval des gorges où le carbonifère affleure) calcaires (Trias et jurassique surtout).

Si on détaille le cours d'amont vers l'aval:

Naissant dans les alpages, le torrent reçoit quelques ruisseaux affluents venus de l'ensemble du cirque,  issus de sources au pied des grands éboulis ruiniformes qui drapent les sommets.

Un zone raide précède le replat dans lequel a été installé le lac, le torrent s y jette par une zone humide caractéristique.

Le lac artificiel né de la construction d'une digue , présentant un seuil et un déversoir..date de ?? et a été aménagé pour??..

De là au hameau des Ayes alternent rapides et replats à travers le Mélézin caractéristique et quelques pins cembros  plus abondants en hauteur dans le bois des Ayes (Réserve biologique).

Au hameau le torrent de l'Orceyrette reçoit celui des Ayes au débit moindre, puis rapidement entre dans une gorge difficile d'accès et peu pêchée...

Enfin le torrent traverse de village de Villar puis rejoint en recoupant quelques terrasses alluviales le lit de La Durance.

Sur le plan biologique et halieutique je n'ai que des "entendus dire" n'étant pas compétent,  d'après la fédé 05 il serait en très bon état...

En tant que pêcheur (mouche et lancer) je  m'y régale...quand les débits de la fonte nivale se sont calmés. "

Je publie ici le texte que j'ai envoyé à l'Association Rivières sauvages"